La technologie et l'IA au cœur des start-ups flamandes

La technologie et l'IA au cœur des start-ups flamandes

Octobre 2025 - Les start-ups flamandes sont presque toutes axées sur la technologie. C'est ce qui ressort d'une analyse à grande échelle réalisée par Start it @KBC, qui a comparé près de 1 900 entreprises en phase de démarrage. En outre, l'essor fulgurant de l'intelligence artificielle et une nette préférence pour les modèles B2B se distinguent également.

La technologie en série

Il y a dix ans, les entreprises technologiques étaient majoritaires, mais ce n'était pas gagné d'avance. Aujourd'hui, c'est différent : presque toutes les start-ups participantes sont des entreprises technologiques. Les logiciels, en particulier, dominent le domaine, avec plus de six entreprises sur dix opérant dans ce secteur. Parmi les matériels, le rôle majeur de la mécatronique se distingue, une discipline qui combine la robotique, l'électronique et le logiciel et trouve des applications dans la fabrication et la mobilité, entre autres.

La révolution de l'IA

La tendance la plus notable est la percée rapide de l'intelligence artificielle. Les start-ups de l'IA représentent aujourd'hui près de la moitié de l'ensemble de l'écosystème. Cette croissance rapide rappelle les précédents battages technologiques, mais l'impact de l'IA semble beaucoup plus fondamental. Des modèles explicatifs, on passe à des applications qui exécutent des tâches de manière indépendante, ce qui présente à la fois des opportunités et des risques.

Préférence pour le b2b

Les start-ups belges s'adressent de manière frappante à d'autres entreprises. Les trois quarts des entreprises fonctionnent selon un modèle B2B, ce qui est nettement plus que dans les comparaisons internationales. La Belgique dispose donc d'un marché de consommation petit et fragmenté, mais d'un secteur des services solide, ce qui rend les entreprises plus attrayantes pour les clients.

Investissement : logiciel vs. matériel

Les investisseurs choisissent clairement les logiciels en volume, mais les sommes les plus importantes vont souvent aux entreprises de matériel informatique. En effet, les technologies médicales et mécatroniques en particulier exigent des budgets élevés pour le développement, la certification et la production. Dans le même temps, il apparaît que les entreprises en phase de démarrage qui n'obtiennent pas de capital-risque réalisent néanmoins plus de la moitié des emplois créés.

Écart entre les hommes et les femmes et progrès réalisés

Malgré des tendances positives, l'écart entre les hommes et les femmes entrepreneurs reste important. Les équipes féminines lèvent en moyenne beaucoup moins de capitaux que les équipes masculines. Pourtant, leur présence s'accroît : près de quatre start-ups sur dix comptent aujourd'hui au moins une femme parmi leurs fondateurs, alors qu'elles n'étaient qu'une sur cinq il y a une dizaine d'années.

Succès et impact

Plus de deux tiers des entreprises participantes sont encore en activité aujourd'hui, un pourcentage supérieur à la norme internationale. Ensemble, ils ont levé plus de 1,1 milliard d'euros et créé plus de 12 000 emplois. Le baromètre prouve ainsi que le climat des start-up belges est bien vivant et qu'il peut être compétitif au niveau international, même si l'inclusion et le financement durable restent des points de travail essentiels.



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